• Interview du 12 mai 2019 : Patrick Lebrun

     

    Bonjour Patrick, cette interview est un nouveau rendez-vous sur notre page. Tu es le trente-deuxième auteurs à te faire interviewer. Nous te remercions d'y avoir répondu positivement.

     

    1) Présente-nous ton univers en quelques mots stp ?


    J’aime mélanger les thèmes proches du fantastique avec des histoires d’amour, des intrigues, des choses auxquelles on peut s’identifier dans la vie de tous les jours. J’accorde aussi beaucoup d’importance au fait que les thématiques surnaturelles soient abordées de manière très réaliste. J’aime que ce soit crédible malgré le fait que ce soit « extra-ordinaire ». En tant que lecteur, j’ai besoin d’y croire. Si ce qu’on me présente n’est pas crédible, je n’accroche pas. J’essaie de faire pareil en écrivant : j’aborde des thèmes fantastiques en les ancrant dans le réel.


    2) Qu'est-ce qui t'a poussé à écrire ce roman ?

    L’envie irrésistible de raconter des histoires. Je suis absolument fan de fictions, que ce soit sous forme de livres ou de séries, de films. Je suis très exigent car l’offre est énorme et on trouve de tout, du très bon comme du très moyen. J’essaie d’écrire des histoires et des intrigues que j’aimerais moi-même découvrir en tant que lecteur ou spectateur. Ce roman est particulier car j’ai écrit chacune des parties à différentes époques de ma vie, parfois très éloignées dans le temps. Mais j’ai constaté en le finalisant que mes goûts gardent une même ligne directrice au fil du temps.

    3) Pourquoi avoir écrit sur ce ou ces thèmes ?

    J’aime les histoires où se mêlent l’ombre et la lumière. Ce n’est pas forcément le bien et le mal, c’est plus complexe que ça, il y a beaucoup de nuances. Et les notions de bien ou de mal sont toutes relatives à chacun, à chaque époque, à chaque culture. Tout n’est qu’un point de vue. Pour traiter de ça, rien de tel que des histoires qui abordent le fantastique et les histoires d’amour. Et puis des thèmes comme ceux-ci, ça fait voyager, ça permet de s’extraire du quotidien même si celui-ci peut être aussi très riche d’aventures. Mais ce ne seront jamais les mêmes. Ou presque jamais.

    4) Depuis quand écris-tu ?

    J’ai dû commencer à écrire vers l’âge de 9-10 ans, sous forme de poèmes. Mais vers l’âge de 13 ans je me suis mis à écrire un premier roman, qui m’avait pris deux ans si je me souviens bien. Mais la passion était née. J’ai continué à écrire pendant plus de douze ans après cela, des nouvelles ou des scénarios lors de mes études de cinéma, puis j’ai arrêté une bonne quinzaine d’années. Tout en continuant à noter des idées d’histoires qui me venaient par-ci par-là au fil des ans. Et très récemment, je me suis dit qu’il était temps de reprendre un peu tout ça plus sérieusement pour en faire quelque chose.

     

    5) À quel moment de la journée écris-tu ? As-tu des rituels d'écriture ?

    Je me sens plus prolifique le soir, la nuit. Les idées viennent plus facilement il me semble. J’ai besoin de calme absolu, que personne ne soit près de moi. La nuit dégage une atmosphère plus propice à tout ça, l’énergie n’est pas la même que dans la journée. L’humanité de cette partie de la planète dort, et cela semble créer un contexte plus apaisé où l’esprit peut voyager plus loin dans les limbes de l’imagination et aller chercher l’inspiration plus profondément. Et parfois, je mets une musique qui me trotte dans la tête et qui sert de bande son à la scène que j’écris, et cette musique m’aide à m’immerger encore plus dans mon histoire avec mes personnages. La journée, je vais relire et corriger, restructurer si besoin, ce que j’ai écrit la veille.

    6) Quels sont tes auteurs et romans préférés ?

    Dans différents styles, je dirais Anne Rice avec « Le lien maléfique » et Isaac Asimov avec « Le robot qui rêvait ». Ces auteurs savent tous deux mêler des histoires fantastiques ou de science-fiction avec un soucis de réalisme qui fait que j’accroche à leurs histoires sans difficulté. J’ai beaucoup lu aussi Jean Markale à une époque, Philip K.Dick aussi. Et Marion Zimmer Bradley pour les « Brumes d’Avalon ».

    7) Qu'as-tu éprouvé avant la sortie de ton dernier roman ?

    Beaucoup d’excitation ! C’est un travail de longue haleine, on est à la fois impatient et anxieux de le présenter au monde. Est-ce que les gens vont aimer ? Est-ce que j’ai assez optimisé la forme et le fond de mon récit ? Est-ce que j’ai opté pour la pochette la plus adéquate ?

    8) Quels sont tes projets d'écriture pour l'avenir ?

    J’ai un autre roman déjà « écrit » depuis longtemps, qu’il va me falloir reprendre pour l’actualiser. Et puis j’ai plein de débuts d’histoires qu’il me reste à développer donc, j’ai de quoi faire !

     

    Nous te remercions pour ta participation à cette interview. C'était très gentil de ta part de te prêter au jeu et d'avoir répondu à toutes mes questions.

     

    #Véronik

     


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